Nous étions 15 au départ, répartis en trois véhicules pour aller jusqu’à Jongieux. Le temps était agréable, idéal pour marcher. Les paysages, joliment structurés par la géométrie des vignes étaient vraiment splendides, les raisins étaient mûrs et partout des fruits étaient à portée de dents pour des gens sans scrupule ; ce qui n’est bien sûr pas notre cas. Raisins, noix, coings, pommes, tomates, figues, tout semblait être placé sur notre route pour nous faire croire que nous étions au pays de cocagne… Il ne manquait que le son des flutiaux pour nous enivrer un peu plus. Tout semblait donc parfait. Mais, presque sans nous en apercevoir, confiants dans les capacités d’Alain, tout auréolé par son brevet fédéral obtenu la veille, nous étions descendus dans la vallée pour cheminer au bord du Rhône. Et il a bien fallu remonter !
Et là ! Fini le songe et les belles bergères à moitié nues, sautillantes, flutiaux aux lèvres dans un paysage de conte de fées. Putain de moi ! Que ce corps est lourd ! I z’ont enlevé oxygène de l’air ou quoi ? La planète a basculé sur son axe, c’est pas possible autrement ?! 350 m à grimper sur moins d’un kilomètre, sans avoir marché depuis longtemps, c’est chaud.
Des photos à voir par ici…